COMMUNIQUE
Je suis prêt à m’engager dans une primaire
Arnaud DASSIER a pris la décision de quitter l’UMP aux motifs que celle-ci a préféré investir un autre que lui …sans respecter le moindre simulacre de procédure d’investiture…
Quelle déception pour celui qui s’était déjà si lourdement investi dans la défense de causes tellement locales qu’on pouvait même se demander s’il était réellement candidat à une législative ou s’il se préparait aux prochaines élections territoriales dans le Giennois…
Fallait-il pourtant qu’il soit candide pour découvrir seulement aujourd’hui que les « dés étaient pipés » et que l’UMP locale, dans un cénacle réservé à « 5 ou 6 personnes », avait préparé de longue date la candidature de celui qui ne serait jamais destiné à modifier l’ordre établi… dans ce département…
On sait que l’UMP est même allée jusqu’à déclarer ce candidat « UMP-Radical », alors que celui-là même se déclarait seulement candidat «UMP » ( ndlr le journal de Gien du 01/12/2011) certes non pour faire plaisir au député sortant, lui-même Radical-UMP, mais pour mieux contrer le jeune ambitieux, tellement «UMP libéral»...
Après tout, cela n’engageait à rien, un UMP pouvant tout aussi bien, grâce à la double appartenance, se déclarer également radical…de circonstance…
Mais voilà, en dépit du retrait de la candidature à la présidentielle de Jean-Louis Borloo, les instances nationales du Parti Radical ont réaffirmé en milieu de ce mois de décembre sa stratégie d’indépendance et de construction d’une nouvelle force politique centrale.
Appelés, en effet, ces dernières semaines, à déclarer à quel parti ils souhaitaient être rattachés dans le cadre du financement public dont bénéficient les élus, 5 sénateurs radicaux sur 7 et 15 députés sur 19 ont choisi le Parti Radical, lui garantissant donc son autonomie financière et son indépendance pour l’année prochaine.
Conformément à la décision du 111ème Congrès du Parti Radical de mai dernier, et contrairement aux ronostics de l’UMP, comme en dépit des « fortes et amicales pressions » de cette dernière, la démarche des parlementaires radicaux , à qui il avait été concédé de pouvoir conserver la double appartenance UMP-Radicale jusqu’au 31 décembre, a ainsi consacré, contre toute attente, le choix d’indépendance du Parti Radical vis-à-vis de l’UMP.
Les législatives de 2012 détermineront désormais la force politique et financière du Parti Radical pour les 5 prochaines années en fonction du nombre de candidats qu’il présentera et, bien sûr aussi, du nombre de ses élus.
C’est ainsi qu’à compter du 1er janvier 2012 aucun parlementaire radical ne pourra plus conserver la double appartenance UMP-RADICALE ni aucun candidat ne pourra se présenter aux élections sous l’étiquette radicale sans s’engager à apporter son mandat au seul Parti Radical.
Mais compte tenu de sa convoitise obsessionnelle pour la 3ème circonscription du Loiret, l’UMP ne rejettera certainement pas l’investiture de son jeune premier, Arnaud DASSIER, pour la lâcher à ses alliés centristes, et préférera sans doute s’engager dans une primaire.
Je l’assumerai si tel est l’intérêt de mon parti.
Le 27 décembre 2012,